Dans ma chambre de jeune fille, j'avais un poème imprimé sur du papier incrusté de fleurs en provenance directe du fameux moulin à papier d'Ambert... Je m'en souviens encore :
Mignone, allons voir si la rose
Qui se matin avait éclose
Sa robe de pourpre au soleil
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée
Et son teint au vôtre pareil
Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautés laissé choir !
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
Et bien je ne suis pas vraiment d'accord avec Pierre de Ronsard , et je trouve que cette rose est encore charmante !!
3 commentaires:
Bonjour, tout est charmant dans cette note, textes et photos, c'est très beau...bon week end la dame qui possède un canon, alors que je travaille en Nikon, ben oui...
Bonjour Céline, je trouve aussi que les roses fanées dégagent encore beaucoup de poésie sinon plus...Nous avons toutes eues un poème sur le fameux papier du Moulin d'Ambert, trop mimi :) Bon week-end !
Amusant ! J'ai posté le même poème aujourd'hui, pour accompagner les roses qui portent le nom de son auteur !
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